L'Olive

L'olivier (Olea Europa) fait partie de la famille des oléacées qui comprend, notamment les lilas, les troènes, les frênes mais également des arbustes comme les forsythias ou encore les jasmins. La seule espèce portant des fruits comestibles est l'Olea europaea, laquelle se divise en 2 sous espèces : l'oléastre, c'est à dire l'olivier sauvage et Olea europæa sativa ou l'olivier cultivé.

Sa culture se serait développée dans le Midi en provenance de l'est méditerranéen, un peu à l'image de l'implantation de la vigne. Au Moyen Age, sa culture est importante mais sujette à de grandes variations (gel, insécurité,…).

Au XIX° siècle, le développement de l'oléiculture connait une expansion maximale, grâce notamment à sa forte utilisation dans de nombreuses industries artisanales (savon de Marseille, textiles…). C'était la ressource économique principale de nombreuses communes agricoles. La concurrence des huiles de graines provenant des colonies puis celle de la vigne plus rentable, le besoin de terres nouvelles lors de la crise du phylloxera, les gels (1929) marquèrent le début de la régression de l'oléiculture jusqu'à la veille du gel fatidique de 1956. Les températures terribles (-20°C) qui frappèrent en février de cette année le Midi de la France survinrent après un mois de janvier particulièrement doux qui avait favorisé le réveil de la végétation. Les deux tiers des oliviers furent décimés.

Ce n'est qu'à partir des années 1980, notamment grâce aux découvertes des bienfaits liés au régime méditerranéen, et très progressivement que l'oléiculture française se relève de ce terrible gel. 

 Si la consommation d'huile d'olive a fortement augmenté en France, la part de la production française reste faible (4%) présente surtout en PACA et Occitanie. Elle est sujette à d'importantes variations selon les années en raison de la pluviosité, du gel tardif, des attaques de la mouche et autres "prédateurs"

A Cazedarnes, des champs nouveaux d'oliviers apparaissent çà et là depuis quelques années notamment sur les terrains plus difficiles à exploiter pour la vigne "mécanisée".

Malgré les améliorations (électrification des meules,…), l'extraction de l'huile de l'olive reste basée sur les même principes : écraser / broyer, malaxer, extraire. En France, ce savoir-faire reste artisanal et très souvent familial. Dans l'ouest héraultais, les huileries les plus fréquentées par les producteurs sont notamment celles de Clermont l'Hérault (olidoc), de Bize de Minervois dans l'Aude (Oulibo), de Puisserguier (Lo Moulinet), de Murviel-les-Béziers (Moulin des 5 rameaux).

Dans l'Hérault, (à côté d'autres variétés aux noms de Bouteillan, Olivière, Aglandau, Picholine, Sigeoise…) la Lucques du Languedoc est surnommée le «diamant vert». Elle est typique par sa forme en croissant de lune et est appréciée en tant qu'olive (de bouche) de table, verte ou noire, mais également pour son huile.

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