Les énergies
Avant l'apparition du moteur électrique ou à combustible fossile (essence, diésel,..), la force « motrice » pour se déplacer, pour cultiver, pour faire fonctionner divers appareils et l'éclairage (graisse animale) étaient soit la force humaine, soit la force animale soit celles des éléments naturels (eau, vent,…).
Certaines formes de charbons dits de terre (voire de tourbes) étaient extraits surtout pour chauffer les habitations notamment à Cessenon non loin de la route de Saint-Chinian.
Le vent avec les moulins (surtout présents sur les collines comme à Faugères, Saint-Chinian, …) et l'eau avec les moulins à eau furent longtemps utilisés. Dans les villages, les moulins avaient pour tâche de moudre les grains de céréales pour en faire des farines ou les noyaux pour en extraire l'huile (olive). L'abbaye de Fontcaude avait un petit moulin intra muros alimenté par le ruisseau ce qui en hiver pouvait parfois donner une quantité d'eau suffisante pour faire tourner quelques temps un mécanisme. Ladite abbaye et d'autres seigneurs avaient aussi des moulins à eau le long de l'Orb notamment à Réals. Avec l'apparition des mécanismes dans l'industrie textile naissante, les moulins à eau servaient à leur fonctionnement notamment à Saint-Chinian.
Pour puiser de l'eau dans les puits, il y avait l'utilisation du cheval (mule,..) entrainant une noria pour remonter l'eau à la surface. C'était notamment le cas au-dessus de la source (vauclusienne) de Fontcaude (place St Laurent). Il y a encore quelques mécanismes de noria à l'abandon notamment au bord de la route Cessenon-Roquebrun, jusque après l'embranchement d'avec la route Cessenon-Saint Chinian.